sous la Protection de L'Exarchat du Patriarche Œcuménique de Constantinople

« Nous agissons en défenseurs du bien et de la justice contre le mal et l'iniquité. »

Un défi relevé de belle façon

Le 29 septembre 2019 s’est tenue, au centre communautaire de la tribu Micmac de Gestev, près de Gaspé, la cérémonie annuelle d’adoubement du Prieuré du Canada. En présence du Lieutenant-Grand Prieur et Grand Chancelier de l’Ordre, le prieur du Canada a officiellement reçu comme chevalier du Grand Prieuré Russe de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem sept personnalités nouvelles dont deux grands chefs de tribu des premières nations. Le choix qui avait été fait par le conseil de tenir une cérémonie à Gaspé au lieu d’inviter les membres de l’Ordre de se retrouver à la citadelle de Québec répondait au souhait du Prieur de témoigner de son attachement aux membres des régions. La mise sur pied d’une nouvelle commanderie à Gaspé offrait une occasion particulière de renforcer les liens avec nos membres géographiquement éloignés. Ce défi fut relevé de très belle façon, en particulier grâce à l’engagement du nouveau commandeur de Gaspé et de son équipe qui ont eu à préparer et organiser l’évènement. Le samedi 28 septembre, en soirée, dans une salle mise à la disposition du prieuré par l’hôtel Baker, une veillée d’armes a regroupé membres et récipiendaires. Ils ont pu y recevoir la préparation spirituelle inspirante offerte par le chapelain du prieuré et l’intervention du Lieutenant Prieur du Canada sur la filiation historique du Grand Prieuré Russe, la création, la finalité et les conditions du fonctionnement de l’Ordre au Canada. Le beau temps revenu du dimanche 29 septembre a donné un éclat automnal superbe à la cérémonie d’adoubement, qui, précédée de la célébration eucharistique, s’est conclue avec le dîner officiel, ponctué de belles présentations de danses traditionnelles de la nation micmac. Tous les participants ont pu ressentir l’importance amicale de ce rendez-vous annuel qui a vu le prieuré du Canada témoigner de son ancrage régional et de son ouverture aux besoins des premières nations.